06 Sep Divertissement populaire au Théâtre Rialto
Au début du 20e siècle, trois théâtres tentent de s’implanter à Drummondville, soit le Bijou rue Heriot, le Rialto rue Cockburn et le Royal rue Saint-Marcel, dans le haut de la ville. L’aventure du Rialto commence bien modestement en 1915. Ephrem Archambault a converti une partie de son magasin général en salle de projection. C’est l’époque du cinéma muet. Un pianiste amateur interprète des pièces à la mode : valse, polka, fox-trot, en suivant l’allure plus ou moins rapide du film. En 1922, devant l’engouement pour les vues animées, monsieur Archambault réduit la portion occupée par son magasin au bénéfice du théâtre. Un piano automatique déroule les pièces de répertoire devant les spectateurs s’émerveillant des prouesses des cowboys sur fond de montagnes Rocheuses. En janvier 1927, les propriétaires du Rialto et du Royal forment une société du nom de Théâtre Rialto & Cie. Le Royal est converti en salle publique. L’avènement des films sonores entraîne des investissements importants, tel l’achat d’un nouveau projecteur diffusant 24 images par seconde, plutôt que 16 pour les films muets. Le théâtre est fermé le dimanche, jour du Seigneur oblige, comme partout ailleurs en province. L’entrée est de 40¢, duquel montant sont retranchés 5¢ pour la taxe sur...