13 Jan L’histoire des restrictions à Drummondville
Alors que la population drummondvilloise s’adapte à diverses consignes en raison de la pandémie qui prévaut depuis presque un an, il y a tout lieu de revisiter les différentes restrictions qui ont été imposées à Drummondville au fil de son histoire. En octobre 1918, Drummondville n’échappe pas à la crise de la grippe espagnole qui frappe le monde entier. Rapidement, la maladie se propage et touche plus du quart de la population alors que la ville ne compte qu’environ 4 000 habitants, tuant plus de cinquante personnes. Les conditions de vie engendrées par l’industrialisation (entassement des familles, absence d’aqueducs et d’égouts convenables et manque de soins médicaux) favorisent les risques de contagion, forçant le conseil municipal de Drummondville à mettre sur pied le Bureau local d’hygiène le 4 octobre 1918 afin d’enrayer la progression de la maladie. Tout comme dans de nombreuses municipalités de la province, les réunions et les divers rassemblements sont interdits tandis que les écoles et autres lieux publics sont fermés. Les lieux de culte, plus qu’importants à l’époque, doivent également cesser leurs services. L’école Garceau est, quant à elle, convertie en hôpital pour pallier le manque de lits de l’Hôpital Sainte-Croix. Quelques semaines plus tard, l’épidémie s’estompe...