15 Juil Le folklore à Drummondville : les débuts d’une longue tradition
Bien avant la fondation du Festival mondial de Folklore (aujourd’hui le Mondial des Cultures) en 1982, de nombreuses troupes se sont illustrées à Drummondville. L’année 1928 constitue l’acte de naissance du folklore dans la localité, alors que la troupe « Chautauqua », en tournée canadienne, s’arrête pendant trois jours à Drummondville. Malgré un répertoire varié composé de chants et de mélodies européens, de musique classique et de comédies, son séjour ne fait pas l’unanimité. Ainsi, dans une période encore trop marquée par une certaine xénophobie, un citoyen de la région dénonce, dans une lettre ouverte à La Parole, ce genre de spectacles dispensés par des étrangers non catholiques… Heureusement, cette méfiance n’est pas partagée par l’ensemble de la population, à commencer par un groupe de notables locaux formé de Walter Moisan, de Napoléon Garceau, de Ben Prince, de N.G. Glattfelter et A.W. Knight, qui organise le retour du groupe dès l’année suivante, puis en 1931. Par la suite, on assiste à une certaine accalmie jusqu’en 1944, quand le Septuor Blaquière, formé d’un père et de ses six enfants, s’exécute à la salle paroissiale de Saint-Joseph. Mais l’impulsion est lancée, et à la suite de la renaissance de l’Ordre du Bon Temps...