Pourquoi un permanent sans fils, mesdames?

Premièrement parce que le sans fils protège contre tout risque de brûlures, de cheveux desséchés, rougis, endommagés. Même une coiffure distraite ou négligente ne peut endommager ou brûler les cheveux, si elle emploi une machine LIDO.

Voilà ce que nous pouvions lire sur la publicité du salon de coiffure Lido, alors situé au 109 rue Heriot, à Drummondville, en 1936. L’entreprise de Mlle Rachel Loiselle se retrouvait parmi bien d’autres inscrites dans le Guide du commerce de la Cité de Drummondville, dont 3000 exemplaires étaient distribués auprès des citoyens.

« Que vous soyez blonde ou brune, vous serez entièrement satisfaite du permanent Lido. Parce qu’avec Lido, vous avez le confort et la sécurité.

Il nous semble évidemment difficile de donner des détails plus explicites sur le Salon de coiffure LIDO, que ceux donnés dans l’annonce ci-contre. Cependant, nous pouvons dire en toute franchise que mademoiselle Loiselle, propriétaire du salon Lido, connaît son affaire, lorsqu’il s’agit de donner un permanent. C’est qu’elle a fait les études nécessaires, qu’elle sait donner à chaque chevelure particulière, les soins qu’elle nécessite. Mlle Loiselle a plusieurs années d’expérience dans la coiffure et c’est pourquoi les dames bien coiffées sont maintenant des clientes régulières du Salon Lido, pour l’entretien de leurs cheveux.

D’ailleurs, le Salon Lido est le seul en ville donnant les permanents sans fils Lido. Tout travail qu’on lui confie ou qu’on voudra bien lui confier est absolument garanti et exécuté avec soin et promptitude par des experts.

À part les permanents Lido, on y fait aussi les ondulations à l’eau, komol, papier, marcol, manucure, shampoo, massage, épillage des sourcils ainsi que tous autres détails de toilette, tels que coupe de cheveux, traitements du cuir chevelu, etc.

En somme, toute clientèle qui sort du Salon Lido est une cliente satisfaite et toujours disposé à y revenir. »

VISUEL P89_730704-8 : À défaut de vous présenter une photographie du véritable salon de coiffure Lido, nous vous transportons dans les années 1970 avec Martin et Jacqueline Larocque, couple coiffeurs. (SHD, Fonds La Parole; P89-730704-8)