Le notaire Péloquin

« Le notaire Ph. Péloquin, dont l’étude est située au numéro 173 rue Lindsay, naquit à Ste-Anne de Sorel en 1893, et arriva à St-Germain-de-Grantham, très jeune, avec ses parents. Après avoir complété ses études classiques au séminaire de Nicolet, il embrassa la profession de notaire. Il fit ses études légales à l’Université de Montréal et fut admis à la pratique du notariat en 1919. Il s’établit alors à St-Germain-de-Grantham et en 1923 ouvrait une étude à Drummondville.

Cette étude en notre ville de même que celle qu’il avait ouverte à St-Germain-de-Grantham prospérèrent d’une façon constante pour en faire ce qu’elles sont devenues aujourd’hui, les plus populaires du comté de Drummond. Nous pouvons dire en toute sincérité que c’est grâce à la probité et à l’affabilité de ce professionnel de principes s’il jouit aujourd’hui. Aussi bien à Drummondville qu’à Saint-Germain-de-Grantham, de l’estime et de la confiance d’une solide clientèle.

Malgré ses nombreuses occupations, le notaire Péloquin trouva le temps de s’adonner à la pratique de la musique et sa superbe voix de ténor fut plus d’une fois entendue et appréciée, particulièrement au bénéfice des œuvres de charité de toutes sortes. Il est aussi un sportsman accompli, et affectionne principalement le hockey et le baseball. Tous les vrais amateurs de balle au camp savent qu’il se joue rarement une partie de baseball à Drummondville, sans que le notaire Péloquin soit du nombre des spectateurs. S’il n’est pas là, c’est qu’il a été appelé au chevet d’un mourant pour recueillir ses dernières volontés…

Cette dernière pensée, échappée peut-être à la légère, nous fait cependant nous souvenir d’un important devoir à remplir, mais que la plupart de nous trouvent toujours le moyen de remettre à plus tard; nous voulons dire : faire un testament. Un testament ne fait mourir personne, mais évite parfois beaucoup d’ennuis.

Nous ne pouvons donc trop conseiller à ceux de nos concitoyens qui ont négligé cette formalité importante de s’en remettre en toute confiance au notaire Péloquin, qui se fera un plaisir de leur donner les conseils les plus sages, de manière à assurer la parfaite exécution de leurs dernières volontés.

Enfin, vous pouvez être assurés, qu’en utilisant les services du notaire Péloquin pour règlements de successions, incorporations de compagnies, négociations de prêts et de placements et contrats de toutes sortes, d’obtenir pleine et entière satisfaction et surtout de pouvoir compter sur ses conseils désintéressés. » – publicité de 1936, version intégrale.

VISUEL : M. Péloquin photographié dans le journal Spokesman, alors réélu président de la ligue régionale de baseball pour une seconde saison. (Le Spokesman, 23 avril 1948)