Le 209, rue Brock; une grande résidence bourgeoise en héritage

C’est Joseph-Trefflé Caya, greffier à la Cour, qui construit la belle victorienne en 1880. La propriété passe successivement aux mains du commerçant de bois Ovide Brouillard, de l’hôtelier Birtz, de son épouse Alice Montplaisir et du marchand Joseph-Ovila Montplaisir. En février 1967, Roger Montplaisir vend le 209, rue Brock à deux entrepreneurs qui comptent exploiter son emplacement au cœur du quartier des affaires et l’attrait de son style romantique-victorien pour le convertir en boutique d’aménagement intérieur.

L’intermède commercial est cependant de courte durée. La portion du jardin en bordure de la rue Lindsay est vendue en 1968, alors que la maison et ses dépendances deviennent la propriété de Rolland Bouvette, épicier à Saint-Cyrille-de-Wendover, en 1974.

Armés de patience et animés d’une passion hors du commun pour les belles maisons anciennes, Rolland et son épouse Antoinette consacrent de nombreuses heures à panser les blessures laissées par les squatters qui s’y étaient introduits les mois précédant l’acquisition. Ils lui donnent ainsi le second souffle pour atteindre le podium des joyaux du patrimoine architectural de Drummondville.

Deux maisons Montplaisir jadis côte à côte

Deux résidences construites en enfilade sur la rue Brock étaient identifiées sous le nom de «maison Montplaisir». La présence de la même famille dans les deux maisons est à l’origine de la confusion. Voici, en bref, les titres de propriété des deux maisons Montplaisir.

 Yolande Allard

 

VISUEL : Vers 1980, Rolland Bouvette et son épouse Antoinette, née Lavoie. (Collection Diane Bouvette)