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  Drummondville, au-delà du Triangle La crise du verglas de 1998 fut l’une des plus importantes tempêtes de notre époque, frappant plus de la moitié des régions urbaines du Québec et causant plusieurs décès. Les effets de cette tempête se font toujours sentir des années plus tard dans plusieurs secteurs économiques tels que les industries agricoles, laitières et érablières. La zone la plus touchée fut celle que l’on appelle « Le Triangle noir » composé de Saint-Jean-sur-Richelieu Saint-Hyacinthe et Granby. Toutefois, la situation à Drummondville atteint également l’état d’urgence considérant les 80 à 100 mm de pluie verglaçante recouvrant dès lors la MRC. Heureusement, plusieurs citoyens devinrent des héros locaux et permirent à la ville de se redresser de cette catastrophe naturelle. L’état d’urgence Dans la nuit du 4 janvier 1998, des vents chauds en provenance du Texas rencontrent dans le sud-ouest du Québec des vents froids originaires de Sept-Îles. La tempête se poursuit la nuit suivante, privant près de 60 000 Drummondvillois d’électricité et forçant de nombreux citoyens à quitter leur domicile en raison du froid et des arbres qui menacent de s’effondrer sur leur maison. De plus, les rues longeant la rivière Saint-François vers St-Nicéphore sont inondées en raison du surplus d’eau provenant de...

Né le 18 janvier 1878 à Saint-Grégoire, dans le comté de Nicolet, Joseph-Ovila Montplaisir est le fils de Stanislas Montplaisir (1854-1916), de Saint-Grégoire, et de Sara Poliquin (1858-1943), de Gentilly. Même s’il ne fait que de brèves études commerciales à l’école de son village, administrée par les Frères des Écoles chrétiennes, il y développe un sens aigu des affaires qui lui servira, sans nul doute, au cours de sa carrière. La famille Montplaisir pose ses pénates à Drummondville en février 1897. Doté d’un bon esprit d’initiative et d’un optimisme sans faille, le fils Joseph-Ovila, âgé de 19 ans, se lance en affaires dans le domaine de l’alimentation et réussit rapidement à y faire sa place. En 1901, l’entrepreneur crée une révolution en vendant des friandises à d’autres périodes que le temps des Fêtes, puis en introduisant, sur le marché alimentaire drummondvillois, les nouveaux produits que sont les bananes et la crème glacée. L’année suivante, le jeune homme épouse Amanda Milot (1882-1949), fille de Charles Milot (1850-1932), commerçant de Sainte-Monique, et de Julie Beauchemin (1855-1924). De cette union naissent dix enfants entre 1904 et 1922, soient cinq filles et cinq garçons. Devenu épicier en gros, Montplaisir vend son local de la...

  Lors de la fondation de Drummondville en 1815, plusieurs vétérans de la Guerre de 1812 se voient attribués des concessions dans les cantons du bas Saint-François grâce à l’intermédiaire du surintendant désigné par la Couronne britannique, Frederick George Heriot. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la colonie naissante est multiethnique. En effet, les premiers colons de 1815 sont principalement d’origine irlandaise, écossaise et anglaise, alors que ceux arrivés en 1816 sont de nationalité suisse, italienne, allemande, polonaise et française. Plus de 250 vétérans participent ainsi aux débuts de Drummondville, en commençant par l’aménagement de la place d’Armes où sont construites trois baraques. Ces casernes rudimentaires servent d’abord d’espace d’entreposage pour les vivres, les outils et les armes, mais jouent aussi un rôle central dans la communauté, notamment en devenant le premier lieu de culte de la colonie, tant pour les anglicans que pour les catholiques. Rapidement, le bâtiment utilisé comme chapelle multiconfessionnelle s’avère trop petit pour tenir les offices religieux. Souhaitant favoriser l’harmonie entre ses concitoyens, Heriot offre aux deux principales confessions religieuses de la colonie un terrain permettant l’érection de leur église. Nées de la volonté d’Heriot de respecter la foi de tout un chacun, les premières...

P257, D01, P25 David Ouellet prononçant un discours au Manoir Drummond. Il remet sa démission comme candidat du Parti du Crédit social ce soir-là. Les organisateurs refusent alors sa démission et il se voit octroyer huit jours de réflexion pour penser à son avenir politique. Il sera finalement défait par Jean-Luc Pepin aux élections d’avril 1963. Drummondville, le 18 juin 1962. (SHD, Fonds Famille David Ouellette; P257, D01, P25.)

P257, D01, P23 Aperçu de la foule réunie devant l’hôtel de ville de Victoriaville à l’occasion de la victoire de David Ouellet, nouveau député de la circonscription de Drummond-Arthabaska, Victoriaville, le 18 juin 1962. (SHD, Fonds Famille David Ouellette; P257, D01, P23.)