Wickham

1864

Wickham

Érection canonique : 27 janvier 1864
Érection civile : 27 juillet 1864
Origine du nom : Le canton a reçu le nom de Wickham pour rappeler aux
Loyalistes leur patrie, Wickham étant une paroisse d’Angleterre.

En 1802, Joseph Bouchette arpente le canton et lui donne le nom de Wickham. Augustin Ouelle est toutefois reconnu comme le premier habitant de la région, celuici s’installant dans la partie ouest du canton de Wickham au début du siècle. Le canton regroupe alors les paroisses actuelles de Wickham, de Saint-Nicéphore, de Saint-Philippe, du Christ-Roi, d’une partie de Saint-Simon, de L’Avenir, de Sainte-Jeanne-d’Arc et de Saint-Nazaire.

En 1815, le major général Frederick George Heriot est nommé surintendant de l’établissement et y installe des vétérans de la guerre de 1812, accélérant ainsi le développement de la localité.

Vue aérienne de l’église de Wickham, 1980.
Société d’histoire de Drummond, Collection régionale ; IC-2.3E344.

1875

Petit train va loin

La gare

Vers 1858, une ligne de chemin de fer est construite entre Drummondville et Sutton. Puis, le rail rejoint Wickham à partir de 1875. Favorisant largement le commerce, la voie ferrée permet d’exporter facilement et rapidement les produits laitiers et agricoles de la région vers les marchés urbains que sont Québec, Montréal, Sherbrooke et les différentes villes des États-Unis.

Comme cela a été le cas pour de nombreux chemins de fer, les services ont commencé à décliner avec les années : en 1954, la livraison du courrier a cessé, de même que le transport de passagers. Au début des années 60, c’est le fret qui est interrompu et en 1967, la gare ferme définitivement. Le CPR abandonne finalement la ligne ferroviaire en 1989. Depuis, celle-ci a été transformée en piste cyclable.

Gare de Wickham, inaugurée vers 1875.
Société d’histoire de Drummond, Collection régionale ; IC-9.4-2

1924

Toute une chef de gare de Wickham

Alice Timmons

Après avoir occupé le poste de chef de gare du Canadien Pacifique à Wickham pendant 46 ans, James Timmons prend sa retraite en 1924. Fait inusité pour l’époque, c’est sa fille, Alice, alors âgée de 23 ans, qui le remplace. Entraînée par son père depuis des années, elle connaît tous les détails du métier et même s’il s’agit d’un travail habituellement réservé aux hommes, le CPR ne peut faire autrement que de l’engager.

Pendant 43 ans, Alice Timmons s’occupe du maniement du télégraphe, de la vente de billets, de la réception et de la livraison du courrier, etc. Reconnue pour son professionnalisme, le CPR lui offre même des promotions à Montréal. Elle préfère toutefois demeurer à Wickham pour rester auprès de sa famille.

Mme Timmons, décède à Drummondville, le 25 mai 1992 à l’âge de 91 ans, laissant derrière elle un souvenir impérissable de dévouement et de bonne humeur

Copie de la lettre reçue par Mlle Timmons du président John-F. Kennedy, 1988.
Quebec Chronicle Telegraph, 23 novembre 1988.

1927

L’éclosion d’une idée audacieuse

Couvoir Boire & Frères

En 1927, Gérard Boire, alors âgé de 23 ans, construit son premier poulailler sur la terre familiale. À l’époque, les agriculteurs ne gardent, généralement, que quelques poules pour la consommation familiale, rendant du même coup l’idée de Gérard Boire encore plus audacieuse. Puis, en 1930, celui-ci fait l’acquisition d’un premier incubateur chauffé par des brûleurs à l’huile et importé des États-Unis. Il s’agit là du plus ancien couvoir commercial du Québec.

Pionnier de l’incubation artificielle au Québec, Gérard Boire fait passer sa période de production de 4 mois à 12 mois par année entre les décennies 1930 et 1940. La production et la vente de poussins ne commencent toutefois que lentement ; l’élevage intensif de la volaille étant alors pratiquement inexistant au Québec.

Au début des années 1960, Gérard Boire reçoit l’aide de ses deux fils aînés. Une troisième génération de la famille Boire viendra s’ajouter à l’entreprise au fil du temps.

Couvoir Boire & Frères, Wickham, 1962. Société d’histoire de Drummond, Fonds Pierre Dozois ; P184-007147.
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