Notre-Dame-du-Bon-Conseil (Paroisse)

1895

Notre-Dame-du-Bon-Conseil (Paroisse)

Érection canonique : 21 octobre 1895
Érection civile : 15 janvier 1898
Origine du nom : Mgr Gravel est un adepte du culte marial et c’est pourquoi il fonde
et nomme quatre paroisses en l’honneur de Marie dont Notre-Dame-du-Bon-Conseil.

Outre Notre-Dame-du-Bon-Conseil, la paroisse abrite également les localités de Carmel, Blake et Mitchell. C’est l’arrivée du chemin de fer et l’établissement de moulins à scie qui conduisent à la création de ces villages. L’agglomération de Carmel est d’ailleurs nommée en l’honneur de Joseph Carmel, un ancien écuyer et capitaine du 4e bataillon durant la guerre de 1812, qui se voit offrir un gouvernement de 800 arpents de terre en récompense de ses services.

C’est grâce aux frères Théophilus James et William J. Blake qu’une des localités reçoit le nom de Blake. Ceux-ci sont propriétaires d’un moulin à scie, mais également de maisons afin d’y loger les employés.

L’agglomération de Mitchell se développe autour du moulin à scie de Vivian Burrill. L’arrondissement porte le nom de Burrill jusque vers 1890, moment où le promoteur William Mitchell fait construire une gare. Entrepreneur avisé, celui-ci a une influence politique importante, lui qui occupe les postes de maire de Drummondville au tournant du XXe siècle, de député provincial, puis de député fédéral.

Vue aérienne du village de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, 1980.
Société d’histoire de Drummond, Collection générale ; IC-3.1E42.

1859

Homme d’affaires et politicien

Ovide Brouillard

Homme d’affaires, négociant, industriel et politicien, Joseph-Ovide Brouillard naît le 17 janvier 1859 à Saint-Aimé-de-Richelieu (Massueville), une petite municipalité située aux abords de la rivière Yamaska.

En 1885, guidé par ses ambitions entrepreneuriales, Ovide décide de se lancer en affaires en œuvrant dans le bois de sciage et le bois d’œuvre. Doué d’un esprit d’entreprise hors du commun, Ovide dirige plusieurs compagnies de front et investit dans de nombreuses entreprises situées notamment à Saint-Siméon, à Saint-Hyacinthe, à Drummondville et à Montréal. Les affaires vont bien et prospèrent jusqu’à la crise financière de 1929, qui force le grand entrepreneur à liquider graduellement ses avoirs durant les années 1930.

Outre ses activités économiques, Ovide se consacre également à la politique. Dès 1895, il devient président des syndics pour l’érection de la première église de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, puis son implication l’amène à siéger comme conseiller et premier maire de la petite bourgade (1898-1907).

En 1907, Ovide achète une somptueuse résidence victorienne à Drummondville. La famille Brouillard y emménage peu après et l’habite jusqu’à son départ pour la grande métropole, en 1916. La politique passionnant Ovide tout autant que les affaires, il est tour à tour conseiller (1911) et maire de Drummondville (1912-1914), puis député fédéral de Drummond-Arthabaska sous la bannière libérale (1911-1921).

Ovide Brouillard s’éteint le 4 mars 1940 à Montréal, à l’âge de 81 ans.

Ovide Brouillard, Montréal, vers 1925.
Société d’histoire de Drummond, Fonds Famille Ovide Brouillard ; P189-001.

1907

Une entreprise unique

La briqueterie Mitchell

Le sénateur William Mitchell est un homme influent dans la région et détient un pouvoir économique et politique important. Il est également l’un des promoteurs du Drummond County Railway (ligne du Canadien National) et est, de plus, propriétaire du réseau électrique local et maire de Drummondville de 1898 à 1902. Le développement économique de la localité de Mitchell, dans la paroisse de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, vient, entre autres, de l’exploitation forestière, mais également de sa briqueterie. Débutant ses activités en 1907, la briqueterie Mitchell est reconnue pour avoir offert gratuitement les briques pour la reconstruction de l’église de Notre-Dame-du-Bon-Conseil suite à l’incendie de 1908. Les briques de l’entreprise ont également servi à la construction de l’hôtel de ville de Drummondville.

Employés de la Briqueterie Théroux, Mitchell, vers 1910.
Société d’histoire de Drummond, Collection régionale ; IC-8.3F38.
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