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Drummondville

« Lorsque nous avons fondé l’Académie de ballet à Drummondville, en 1946,  il n’y avait pas, dans les régions du Québec, d’institution d’enseignement dédiée à la danse classique; deux écoles seulement à Montréal. C’était bien avant les Grands Ballet Canadiens et l’École nationale de Ballet de Toronto… »

– Germaine Morin Proulx, 1990

Les cofondatrices

« Nous étions trois jeunes filles très avant-gardistes, parce que la danse était vue comme un péché à l’époque… »

– Germaine Morin Proulx, 1990

L'Académie de ballet de Drummondville

« Durant les premières années, les enfants étaient inscrits en cachette, parce que les sœurs n’aimaient pas la danse à l’époque… »

– Christiane Proulx, L’Express Drummondville, 2011

Les professeurs

« L’Académie fut fréquentée, depuis sa fondation en 1946, par des milliers d’élèves. Leur formation fut confiée à une trentaine de professeurs et à une vingtaine de pianistes… »

– Germaine Morin Proulx, 2004

Les cours

« Le cours de jazz débuta à l’Académie en 1970: ce fut l’euphorie, tout le monde voulu s’y inscrire. En 1974, s’ouvrit l’option de la danse à claquettes, puis en 1985, ce fut le tour du baladi, en 1996, du flamenco et en 2001, du tango argentin et du funky… »

– Germaine Morin Proulx, 2002

Les danseuses-étoiles

« L’admission à l’École nationale de Ballet de Toronto de Mlles Joan Killoran et Jacqueta Northcote est le couronnement d’un travail magnifique de la part des élèves, de la compétence des professeurs et de la haute tenue des cours qui sont dispensés à l’Académie de ballet de Drummondville… »

– Journal La Parole, 1967

Les spectacles

« Le spectacle terminé, les rideaux s’ouvrent, les danseurs sont sur la scène et les spectateurs applaudissent madame Germaine Morin Proulx qui s’avance pour les saluer… »

 

– Narration du spectacle Une journée remplie de petits pas, 2010

Germaine Morin Proulx

 « J’aimerais que vous gardiez de moi l’image d’une femme de tête, une pionnière du développement culturel de la région. Il ne faut pas penser que toutes mes réalisations se sont faites facilement. En plus de me battre pour que la place des femmes soit reconnue, j’ai toujours eu à combattre l’ordre établi, les vieilles mentalités et les préjugés pour faire éclater l’art et la culture… »

– Germaine Morin Proulx, 2006

En coulisse

« Je n’ai pas eu la chance de connaître, ni même de rencontrer Germaine Morin Proulx. J’ai fait sa connaissance, en quelque sorte, en ouvrant les boîtes de son fonds d’archives. J’y ai découvert une femme de tête, d’exception, tant par sa force de caractère que par sa passion et sa détermination qui ont fait d’elle une pionnière du développement des arts et de la culture au Centre-du-Québec… »

– Martin Bergevin, 2016

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