Né le 20 mai 1950 à Saint-Germain-de-Grantham, Yvon Lambert ne fait ses débuts dans le hockey organisé qu’à l’âge de 16 ans. Souffrant d’un certain retard dans son développement, le jeune Yvon réussit, à force de travail, à joindre les rangs du Midget AA de Drummondville en compagnie d’un autre Panthéonien, Marcel Dionne.
Après deux saisons avec les Rangers de Drummondville de la LHJMQ, Yvon est sélectionné, à l’âge de 20 ans, en troisième ronde du repêchage de 1970 de la Ligue nationale de hockey (LNH) par les Red Wings de Détroit. Après un court séjour dans la International Hockey League, Yvon est échangé aux Canadiens de Montréal qui l’assignent aux Voyageurs de la Nouvelle-Écosse dans la Ligue américaine de hockey (LAH). À sa deuxième saison avec le club-école, le grand attaquant explose avec 52 buts et 104 points en 76 parties.
En 1973, Yvon Lambert entame officiellement la saison avec le grand club. À chacune des deux campagnes suivantes, Yvon inscrit 32 buts et 67 points, deux sommets personnels. Lors des cinq saisons suivantes, l’ailier gauche atteint le plateau des 20 buts à quatre reprises.
Le plus haut fait d’armes de Yvon demeure sans contredit ses quatre conquêtes de la Coupe Stanley (1976 à 1979). Il marque notamment un but historique en prolongation du septième match de la finale de conférence de 1979 contre les Bruins de Boston.
Yvon Lambert joint les Sabres de Buffalo de la LNH pour la saison 1981-1982, puis termine sa carrière en 1984 au terme de deux saisons avec les Americans de Rochester, remportant notamment le championnat de la Coupe Calder en 1983. En 683 parties dans la LNH, Yvon ainsi inscrit 206 buts et récolte 273 passes pour un total de 479 points.
Apprécié du public durant sa carrière de joueur, Yvon Lambert passe les 20 années suivantes dans le monde des relations publiques, devenant notamment l’un des ambassadeurs les plus populaires des Canadiens de Montréal. Afin d’honorer sa courte, mais prolifique carrière, Yvon Lambert est nommé Panthéonien par l’organisation des Grands du sport de Drummondville en 2010.