Lefebvre
1922
Lefebvre
Érection canonique : Érection de la paroisse Sainte-Jeanne d’Arc le 11 février 1922
Érection civile : 17 juillet 1922
Origine du nom : La municipalité reçoit ce nom en l’honneur de J.-Alcide Lefebvre, premier curé de la paroisse. Sainte Jeanne d’Arc est choisie comme patronne puisque sa canonisation correspond à l’année 1920, année où la fondation de la paroisse est acceptée par l’évêché.
Au début du XXe siècle, les colons installés entre les municipalités de L’Avenir, Durham-Sud et Wickham jugent qu’ils ont une concentration de population assez significative pour qu’une paroisse voie le jour sur leur territoire. La requête adressée à Mgr H. Brunault en 1921 est acceptée et la paroisse est érigée canoniquement sous le vocable de Sainte-Jeanne d’Arc. Peu après, elle obtient le statut de municipalité de Lefebvre.
1888
Un village devenu fantôme
L’incendie de Danby
Danby est une ancienne localité située sur le 12e rang. Il s’agit maintenant d’un village fantôme, celui-ci ayant été détruit par les flammes en 1888. En deux heures, le brasier détruit complètement les magasins, le moulin à scie, le bois de marchandise, les deux églises protestantes, les ateliers et les maisons. La gare du Canadien National reste toutefois en fonction, et ce même après l’incendie.
1906
Un incendie de trop
La scierie Boisvert et Fils
La station de chemin de fer de Danby, toujours en fonction malgré l’incendie ravageur de 1888, permet à une nouvelle scierie, Boisvert et Fils, assortie d’un moulin à grain, de s’installer à proximité du rail en 1906. En plus de scier du bois, on y fabrique des boîtes à beurre, du bois pour les planchers, du bardeau de cèdre, et des lattes. Malheureusement, les flammes ravagent l’entreprise en 1940. Après avoir reconstruit et moderniser son équipement, la scierie, alors en pleine ascension, est à nouveau victime d’un incendie qui réduit le tout à néant en 1953.
1922
L’église de Lefebvre
Une chapelle temporaire est d’abord construite en 1922 par les paroissiens de Sainte-Jeanne-d’Arc. Puis, la même année, M. Joseph Côté fait don à la corporation catholique romaine d’un terrain pour la construction d’une église et d’un presbytère. Dès l’année suivante, le nouveau lieu de culte est construit et accueille les habitants de la région.
