Né à Massawippi le 14 novembre 1931, Bruce Cline choisit Drummondville comme ville d’adoption après avoir épousé Élyse Lauzon en 1954. Figure marquante du hockey local, Cline entame sa carrière junior avec les Citadelles de Québec lors de la saison 1950-1951 où il mène l’équipe à la Coupe Memorial.
Ce n’est toutefois qu’au cours de ses 13 saisons dans la Ligue américaine de hockey (LAH) que Cline pose réellement ses marques. Il se taille alors une place parmi les meilleurs compteurs du circuit à une époque où la Ligue nationale de hockey (LNH) ne compte seulement que six formations.
À sa première saison dans la LAH en 1955-1956, il aide les Reds de Providence, bons derniers au classement l’année précédente, à remporter la Coupe Calder, trophée remis aux champions des séries éliminatoires du circuit. Il reçoit également le trophée Dudley Garrett décerné à la recrue par excellence.
La saison suivante, il joue 30 matchs avec les Rangers de New York, ce qui s’avérera son seul passage dans la Ligue nationale de hockey, y récoltant deux buts et trois mentions d’assistance.
De retour dans la LAH, Cline évolue successivement avec les Reds de Providence, les Bisons de Buffalo, puis avec les Indians de Springfield, où il devient un acteur-clé de la plus grande dynastie de l’histoire de la LAH. Les Indians décrochent alors trois championnats consécutifs entre 1960 et 1962. Bruce Cline se joint ensuite aux Bears de Hershey avec qui il termine sa carrière en 1968.
Au total, Bruce Cline a joué 823 matchs de saison régulière dans la LAH, totalisant 321 buts et 452 passes pour un total de 773 points. Il a aussi été un acteur dominant durant les séries éliminatoires en amassant 58 points en 89 parties.
Après un brillant parcours, Bruce Cline est introduit au Panthéon des sports de Drummondville en 2008 et au Temple de la renommée de la LAH en 2016.