14 Avr L’hygiène publique à Drummondville durant les années 1930-1940
L’urbanisation rapide que connut Drummondville dans les années 1920 amena son lot de problèmes dans le domaine de l’hygiène publique; les gens arrivés de la campagne étaient peu sensibles au problème des déchets, ayant vécu dans un habitat dispersé. Pendant l’hiver, la population avait la mauvaise habitude de lancer dans les cours les détritus de toute sorte, dont les restes de table, sans conséquence immédiate car ces déchets étaient vite recouverts par les chutes de neige successives. En avril 1932, l’éditorialiste Adélard Rivard incitait ses concitoyens à débarrasser les cours des déchets et des détritus qui s’étaient accumulés pendant l’hiver. Autrement les mouches s’y reproduiraient par milliers, pour devenir le pire cauchemar des ménagères. Il y allait de la santé publique, les mouches étant la cause indirecte de nombreuses maladies infectieuses. On discutait encore en 1932 de la nécessité d’obliger chaque propriétaire ou locataire à avoir un réceptacle en bois ou en métal muni d’un couvercle et de deux poignées. Un règlement municipal fut adopté en 1935 : on devait déposer dans les poubelles les boîtes de conserve, les restes de table, la cendre; il était interdit aux chiffonniers d’y toucher. Les journaux devaient être mis à part, roulés et attachés. Les...